Pourquoi « Faire du vélo, ça ne s’oublie pas » ?

Qui n’a pas entendu cette phrase… « c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! ».
La pratique du vélo est associée à un savoir-faire qui, une fois acquis, ne s’oublie plus.

Ce phénomène s’explique par la mise en jeu d’une forme de mémoire particulière et par une
certaine forme de coordination qui doit ainsi s’opérer entre le regard et les gestes accomplis.
Il s’agit de la mémoire kinesthésique ou procédurale qui implique deux zones du cerveau –
le cervelet et les noyaux gris centraux- qui nous permet de retenir les mouvements à long
terme et nous permet d’enregistrer des savoir-faire qui, devenus des automatismes, sont
stockés dans une partie précise du cerveau.
Les gestes acquis se répètent d’eux-mêmes, sans qu’il soit besoin d’un nouvel apprentissage.
C’est le cas du vélo, mais également d’autres gestes du quotidien comme marcher, faire ses
lacets, conduire.

Dans notre cerveau, ces connections et réseaux formés entre les neurones restent stables et
automatiques longtemps. Une fois acquis, nous les accomplissons sans fournir d’effort, ce
qui laisse le cerveau libre de se consacrer à autre chose.
Pour toutes ces tâches, même après des années, il suffit de quelques minutes pour réactiver
cette mémoire qui veille.