AVC (Accident Vasculaire Cérébral) et AIT (Accident Ischémique Transitoire) : les reconnaitre VITE, les PRENDRE EN CHARGE RAPIDEMENT pour LIMITER sa gravité et sa mortalité.

 

Appelez le 101 (MDA) ou le 1221 (Hatzalah) si l’un des signes suivants survient de façon brutale :

L’AVC : une urgence absolue, un traitement efficace doit être mis en route le plus rapidement possible.

  • un engourdissement du visage, une impossibilité de sourire ;
  • une déformation ou une paralysie du visage : par exemple, la lèvre tombe d’un côté ;
  • une perte de force ou un engourdissement d’un membre supérieur (impossibilité de lever le bras) ;
  • un engourdissement ou une faiblesse d’une jambe ;
  • un trouble de la parole : difficulté à parler ou à répéter une phrase ;
  • une difficulté à comprendre son interlocuteur ;
  • une perte soudaine de l’équilibre : instabilité en marchant, comme en cas d’ivresse ;
  • un mal de tête intense, brutal et inhabituel ;
  • un problème de vision, même temporaire : perte de la vue d’un œil ou vision double.

VITE : un moyen mnémotechnique pour identifier un AVC et réagir
Retenez bien cette formule :

  • Vcomme Visage paralysé
  • Icomme Impossible de bouger un membre
  • Tcomme Trouble de la parole
  • Ecomme Éviter le pire en composant le 101

 

  • L’AIT, une urgence
    Cause
    : un obstacle à la circulation du sang dans le cerveau.
    L’urgence et la nécessité d’une prise en charge adaptée sont identiques, car le risque de faire un AVC dans la semaine est élevé.

    Si on constate au moins un des trois signes d’alerte :

  • engourdissement du visage,
  • engourdissement ou perte de force d’un bras,
  • cécité ou trouble de la vision temporaire d’un œil
  • ou troubles de la parole.
  • Ces signes disparaissent en quelques minutes.

Les réflexes utiles avant l’arrivée des secours

  • allongez le malade avec, si possible, un oreiller sous la tête ;
  • notez l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC pour les relayer au médecin ;
  • regroupez si possible les ordonnances et les examens de sang récents du patient ;
  • ne faites pas boire, ni manger la personne ; ne lui donner aucun médicament
  • Avec le médecin au téléphone, soyez calmes et suivez ses consignes

 

Et après ?
L’examen médical évalue, dès la phase initiale, le degré de l’atteinte neurologique et le niveau de conscience. Un bilan par IRM ou scanner confirmera le diagnostic d’AVC et son origine ischémique (si un caillot obstrue une artère, dans ce cas, on évalue l’importance de la zone détruite et/ou récupérable) ou hémorragique (si le sang saigne dans le cerveau).
Dans le cas d’un AIT, le bilan identique précède un traitement dont l’objectif est d’éviter une récidive ou la survenue d’un AVC.
Plus la prise en charge tarde, plus l’AVC pourra entrainer des séquelles multiples avec perte d’autonomie (troubles moteurs, des sens, de l’humeur…).

 

La récupération après un AVC ?

La principale complication est la survenue d’un nouvel accident vasculaire cérébral.
La récupération être totale en 3 à 6 mois en cas de prise en charge rapide.
Notamment avec des techniques thérapeutiques telles que la fibrinolyse ou la radiologie interventionnelle qui va chercher le caillot intra cérébral.

par Laurence Nahmani-Charbit