J’ai des rêves et fantasmes sexuels, c’est graaave ?

Ils ne sont ni pervers ni signe de folie.
Bien au contraire, ces « caresses du cerveau » constitueraient notre soupape de décompression !

 

Ces pensées prennent naissance dans notre imaginaire et ¾ des individus avouent avoir des rêves ou des fantasmes érotiques.
Aucune honte à cela, qu’ils soient agréables, surprenants ou dérangeants, il n’y a rien là que de très normal et de très banal.
Ce sont des messages produits par notre imaginaire, notre subconscient et leur signification est plus complexe qu’on ne le croit.

Ils ne sont pas forcément révélateurs d’un problème, Décodage !
Certains analystes de rêves ou psychothérapeutes les « décodent » ; quelques exemples:
Notre partenaire qui nous trompe signifierait un manque de confiance en nous.
Etre dominant ou dominé est lié à un problème de contrôle dans la vraie vie, une frustration, une envie de s’affirmer davantage.
Faire l’amour dans un endroit public reflète le fait de se sentir vulnérable et à « nu » devant les autres.
Faire l’amour avec une star montre un désir de se faire remarquer, se sentir important, etc…

Rêves ou fantasmes sexuels, d’où viennent-ils ?

Ils prennent naissance dans l’enfance ou l’adolescence et révèlent la personnalité intime de chacun ainsi que les interdits avec lesquels nous avons grandi.

Quel est leur rôle ?

 

Ce sont des exutoires, ils nous libèrent !
Ils sont justement là pour compenser ces habitudes et ouvrir notre psyché à d’autres possibilités, même s’il ne s’agit pas de prendre au pied de la lettre le contenu de ces rêves.

En pratique, bien que prenant naissance dans notre imaginaire, ils nous protègent de nos peurs archaïques, nous aident à affronter la réalité, nous évader, faire face à la pression ou aux difficultés, évacuer les tensions, et même nous concentrer.
Ils peuvent également constituer des « piments d’amour » ; qu’on choisisse de les garder ou les partager, ils peuvent être de puissants aphrodisiaques.

Les rêver ou les vivre ?

Se taire ou se confier ? Ca dépend.
Une chose est sure, les fantasmes dangereux doivent rester là où ils sont : dans la tête !
Pour le reste, tout dépend des personnalités.
On parle de deux modes d’expression :

– Expression secrète, abstraite : pour celles et ceux qui préfèreront les garder pour eux (elles) et nourrir leur imaginaire, leur jardin secret.
– Expression concrète : Si le fantasme ou le rêve se raconte voire se vit pour pimenter une vie conjugale, cela se concrétise par un passage à l’acte ; on quitte alors le fantasme et on bascule vers l’érotisme.
Dans ce cas, assouvir ses fantasmes ne peut se faire que dans la confiance et le partage ; attention donc à ne pas blesser son (sa) partenaire et garder à l’esprit que le simple fait d’en parler ou de le vivre le dénature forcément, rien ne garantit sa réussite dans la vraie vie.

« Un fantasme assouvi est un rêve déchu »…Elisabeth Carli- Artiste

Article écrit par Julie TIMSIT