1g par jour à partir de 30 ans…
C’est le poids qu’on prend si on ne change RIEN à nos habitudes alimentaires à partir de la trentaine.
Ca fait 360g par an et 4 kilos tous les 10 ans !

 

Les chiffres du surpoids en France (ils sont supérieurs en Israël…) :
23% chez les 18-24 ans
35% chez les 25-34 ans
44% chez les 35-44 ans
57% au-dessus de 50 ans… Ouille

 

Hommes et femmes, qu’est-ce qui change ?
Avec l’âge,
la dépense énergétique diminue, le microbiote se modifie avec la sédentarité (encore plus si on ne pratique pas d’activité sportive), le sommeil interviendrait également.
Chez les femmes, autour et au moment de la ménopause, la baisse puis la disparition de la progestérone mais surtout des œstrogènes entraine une baisse des dépenses énergétiques.
Chez les hommes, on ne parle pas officiellement d’andropause, mais les dépense énergétiques diminuent également.

 

Alors, perdre du poids, une fatalité ?
Oui et non.
Certes, nous sommes inégaux devant la génétique, le métabolisme…le sexe intervient également : les hommes ont un métabolisme qui brule davantage que les femmes qui ont en plus accumulé parfois des kilos après les grossesses ou à cause de la prise de contraceptifs oraux… tous ces « presque-rien » pèsent sur la balance avec le temps.
La vie quotidienne ne facilite pas les choses : on mange trop vite, sans prendre le temps de mastiquer, on grignote face au stress quotidien, on dort peu, sans oublier l’industrie alimentaire, cette grande gagnante qui redouble de ruses pour nous influencer et nous tenter.

 

L’idée ? Retrouver nos réflexes et habitudes de jeunesse
S’y ancrer à nouveau et essayer de les faire durer…elles sont présentes dans notre mémoire, il suffit de les réveiller.
Au programme : Pas de frustration, pas de culpabilisation, mais des garde-fous.
Sans pour autant mettre le cap sur notre jean de 20 ans, on va adopter de nouveau un mode de vie : Sain

 tout âge :

  • On tourne le dos à la Junk food… trop loin des recommandations du Programme National de Nutrition et Santé (PNNS).
  • Peu de viande rouge (max 500g par semaine), ni charcuteries, ni salaisons (en plus, risque de cancer colo-rectal, disent les études de l’INCA- Institut National du Cancer).
  • Essayer de se passer de traitements hormonaux (pilules, procréation médicale assistée) : ils ne sont JAMAIS anodins, ni pour la ligne – ils favorisent la rétention d’eau- ni pour le risque de cancer.
  • Peu d’alcool, plutôt du vin rouge, et des jours d’abstinence.
  • Boire mais de l’EAU uniquement, pas de boissons sucrées, même light (les études sur les édulcorants sont affligeantes), notre corps est composé d’eau essentiellement, on s’en tient là !
  • Pour les femmes, ne pas manger autant que les hommes (ils brulent 500 kcals de plus que nous chaque jour, super injuste).
  • Ne pas finir les restes des assiettes des enfants ou si on n’a plus faim… ; c’est parfois tentant mais « notre corps n’est pas une poubelle », comme dirait mon nutritionniste préféré.
  • Et aussi…

…Soigner son sommeil

Quand on dort, on sécrète de la leptine (l’hormone naturelle coupe-faim) et
on réduit la sécrétion de ghréline, l’hormone qui ouvre l’appétit
En plus, on est moins fatigué donc on mange et on grignote moins

A partir de 40 ans et encore plus après 50 ans :

La machine ralentit donc il faut réduire les entrées et augmenter les sorties !

  • Privilégier les aliments basses calories: foncez sur les légumes et les fruits (bios ou pas, ce n’est pas le sujet), lever le pied sur les mauvaises graisses (raffinées, cuites) et le sucre « direct » pour privilégier le sucre des fruits, le miel (vrai). La règle de boire de l’eau et seulement de l’eau reste la même.
  • Augmenter les « sorties » grâce au sport: on ne nous demande pas forcément de transpirer, mais de pratiquer une activité sportive, même douce, régulière (3 fois par semaine).
    Pas d’excuse, même occupés, on se met un réveil, on prend le temps nécessaire pour soi comme si c’était un traitement médicamenteux indispensable et si on a tendance à se défiler, on s’engage à commander un coach (à plusieurs ?).
  • Ne pas mettre absolument tout sur le dos des hormones: Oui, la baisse voire l’arrêt des œstrogènes empêchent de bruler autant, l’hormone de croissance qui diminue encourage la prise graisseuse, mais ce n’est pas une raison pour se laisser aller, le principal est donc d’adopter une activité sportive et un mode de vie plus sain.
  • Pas de régimes trop restrictifs, il faut juste rééquilibrer son alimentation. Les régimes « miracles » qui induisent des pertes de poids rapides sont tentants mais les kilos yoyos reviennent de plus belle.
  • Stop aux moments alimentaires à « haut risque » : on squeeze l’apéro chips charcuterie (on arrive après ou on le prévoit avec des tomates cerises et crudités), on zappe le gouter obligatoire ou on le limite à des fruits, un laitage.
  • Pas de descentes à la boulangerie qui coûteront cher sur la balance ; on garde la pause-café mais on lui préfère un chocolat noir à 80% de cacao plutôt que le chocolat fourré noisette ou le spéculos.
  • Et si on craque ? On ne se décourage pas et on rattrape le lendemain pour éviter au corps de stocker rapidement ; une journée protéines légumes fruits et zéro sucre artificiel ajouté.
  • .. on n’oublie pas de s’encourager et de se féliciter pour tous nos efforts

Par Laurence Nahmani-Charbit