La cause de cette sensation ? 

Un mauvais retour de sang veineux qui peine à propulser le sang des pieds vers le cœur, entraîne une stagnation dans les muscles des jambes et provoque in fine une sensation de jambes lourdes. 

La sensation est accentuée parfois (quand on est trop assis ou trop debout) puisque le système de pompe, amorcé naturellement par la plante des pieds et les muscles des mollets lors de la marche, fonctionne mal et que les valves des veines des membres inférieurs qui permettent au sang de ne pas redescendre ne fonctionnent plus.

Femme, femme, femme…

Les veines sont tapissées de récepteurs sensibles aux œstrogènes. Selon les phases du cycle, les grossesses, les veines ont tendance à se dilater ce qui provoque douleur et gonflement. 

Mon programme  jambes légères 

Au réveil : s’étirer longuement jusqu’au bout des pieds et faire des mouvements de rotation des chevilles et des orteils dans un sens puis dans l’autre. Boire un grand verre d’eau au saut du lit.

Dans la douche : terminer avec un jet d’eau froide (favorise la vasoconstriction des veines et des vaisseaux) en remontant depuis la cheville jusqu’en haut des cuisses.

Un drainage lymphatique « maison » 

Pendant 2 minutes, on enserre les chevilles en formant un cercle fermé et serré avec ses deux mains et on remonte progressivement jusqu’en haut de la jambe.

Une demi-heure de sport par jour : le muscle est le meilleur support de nos veines ! Il aide à préserver son capital veineux, maintenir son poids stable et favoriser le retour du sang. 

La marche, la natation, le vélo, l’aqua bike ou le jogging doux sont les sports à privilégier pour combattre la cellulite.

A éviter : les sports d’impact (tennis, squash, etc.) qui malmènent les jambes

Le soir : jamais de bain ! Tremper les pieds jusqu’aux genoux si possible dans une bassine d’eau fraîche dans laquelle on ajoute une poignée de gros sel et de quelques gouttes d’huile essentielle de citron et y rester pendant 15 minutes.

Petit déjeuner 

Boire beaucoup et lentement, du thé, des tisanes, des eaux aromatisées ; les jus de fruits frais à base d’antioxydants (orange, cassis, fruits rouges) sont les amis de nos veines (pas le café!).

Au déjeuner 

Privilégiez les aliments antioxydants (fruits secs, amandes, noisettes), légumes (épinards, poivrons, brocolis). Pas d’alcool,  il dilate les artères et les veines.

Éviter le sel, manger moins salé limite la rétention d’eau et améliore le retour veineux.

Contrôler son poids, réduire les calories à table (les cellules adipeuses pèsent sur les veines).

L’après-midi 

Le premier ennemi de la jambe lourde, c’est l’immobilité ! Marcher le plus souvent possible… Ceux qui travaillent assis se lèveront toutes les deux heures et alterneront mouvements circulaires et flexions du pied, sans jamais croiser les jambes pour ne pas comprimer les veines au creux des genoux et gêner la circulation.  Ceux qui travaillent debout plieront les jambes de temps en temps.

Privilégier le port de chaussures ouvertes pour éviter de conserver la chaleur et des talons de 3 à 4 cm max.

Avant de dormir : surélever de 8-10 cm votre matelas avec un petit dictionnaire voire un à deux coussins plats.

En cas de fourmillements en position allongée, placer sous les jambes une bouillotte d’eau glacée derrière les genoux ou appliquer une serviette d’eau froide, essorée, sur vos jambes.

Partir au travail ou en vacances : Pas d’impasse sur la chaussette ou le bas de contention : L’effet massage et soulagement est garanti ! La compression diminue le calibre de la veine. Et, comme le débit sanguin reste constant, la vitesse de la circulation sanguine augmente, le retour veineux est donc plus efficace.

Le petit cocktail  naturels de plantes

En liquide/comprimés : du fragon, la plante qui soulage, tonifie, lutte contre la pesanteur. Associée à la vigne rouge, au petit houx, à la prêle ou au cyprès, elle renforce la tonicité des vaisseaux.

Les médicaments veinotoniques ? 

Ils sont efficaces sur la douleur, pas toujours sur la sensation de lourdeur et totalement inefficace sur l’esthétique et l’évolution.

Article écrit par Laurence NAHMANI-CHARBIT