…et venir à bout de notre graisse rebelle et cellulite !
Soins, machines, chirurgie, on vous dit tout avec notre expert en chirurgie esthétique, le Dr Jeremy Niddam et toute l’équipe d’Evo Clinic, centre incontournable de la beauté en Israël.
Dr Niddam, parler de silhouette nous pousse forcément à aborder le sujet de la liposuccion. Cette technique est-elle vraiment adaptée à tous ?
La liposuccion est aujourd’hui l’une des opérations esthétiques la plus demandée, et donc la plus réalisée au monde. Mais elle n’est pas adaptée à tous. Il faut comprendre que la liposuccion n’a pas pour but de faire perdre du poids, mais de redessiner la silhouette. De ce fait elle n’est en aucun cas une alternative au régime. Elle s’adresse à contrario à des patient(e)s en faible surpoids, mais présentant des amas graisseux résistants aux méthodes de perte de poids justement, que l’on appelle stéatoméries (souvent nommées « culotte de cheval » ou « poignées d’amour »).
Néanmoins, même réalisée chez des patients au poids et à la morphologie adéquate, il ne s’agit pas d’une technique miracle dénuée d’effets secondaires. Tout d’abord la liposuccion, en «vidant» une zone du corps de sa graisse, va induire un relâchement de la peau, aggravant par exemple un aspect de cellulite! Certaines zones sont plus à risque, comme la culotte de cheval ou la face interne des cuisses, et d’autres zones sont même jugées interdites à aspirer comme la «banane sous fessière». De ce fait, on évitera de proposer une liposuccion à une patiente présentant une peau de mauvaise qualité.
Quelle option dans ce cas pour ces patient(e)s?
Dans le cas où la peau est de mauvaise qualité, après grossesses ou perte de poids, le plus souvent on sera dans l’obligation d’associer à la liposuccion une résection de peau (plastie abdominale ou lifting des cuisses internes).
Pour la zone extérieure de la cuisse (culotte de cheval) il faut être très prudent : une peau abimée ou de la cellulite nous freinera dans notre geste chirurgical et parfois il n’existe pas beaucoup de solutions pour ces patientes, si ce n’est une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, sport) associée à des protocoles de soins combinant des technologies de pointes et des massages spécifiques.
Pouvez-vous nous parler plus en détail de ces protocoles de soins ? Dans quel cadre y avez-vous recours ?
Ils sont recommandés pour des patient(e)s
qui ne sont pas en surpoids et qui présentent une indication mineure ne nécessitant pas de chirurgie immédiate. Je recommanderai alors des séances de Cryolipolyse pour les amas graisseux légers et récents ou des séances de Radiofréquence et palper-rouler pour des relâchements cutanés modérés.
Ces protocoles sont également recommandés en soins de préparation ou de suite pour nos patient(s) subissant une liposuccion, afin de diminuer les œdèmes et retendre la peau à l’aide de drainages lymphatiques et de technologies de pointe tel que l’ HIFU (ultrasons focalisés de haute intensité) ou la Radiofréquence & DMA (Dynamic Muscle Activation).
Et quelles sont les alternatives pour la cellulite ?
Aujourd’hui encore, la cellulite résiste à quasiment tous les traitements dont nous disposons. La cellulite peut présenter différentes formes (aqueuse, fibreuse, adipeuse). C’est donc après un diagnostic précis que nous définirons le protocole le plus adapté pour chaque patient(e), car chaque technique ou technologie traite une indication spécifique, il faudra donc parfois les associer pour obtenir le résultat escompté (par exemple, combiner la radiofréquence DMA et le palper rouler ou la Cryolipolyse au Laser Lapex) .
Tous ces traitements, associés à une alimentation adaptée et à du sport, sont avant tout préventifs et seront d’autant plus efficaces qu’ils ciblent une cellulite récente et non fibreuse. Bien qu’ils permettent une amélioration de l’aspect de la peau, ils ne feront jamais disparaitre totalement la cellulite.
Pour certains cas, à l’inverse d’une liposuccion qui aggraverait cette cellulite, une injection de graisse (au niveau des fesses par exemple) aura comme effet de l’améliorer, en remplissant et en lissant l’aspect de «capitons».
Propos recueillis par Orith Clain, Fondatrice&Directrice de Evo Clinic.