La chimiothérapie induit de nombreux effets secondaires ; en effet, les médicaments utilisés ne font pas de différence entre les cellules saines et les cellules malades.

Les seuls anticorps capables de pénétrer les cellules cancéreuses sont les nanocorps, des mini-anticorps produits par certains animaux (les chameaux et les requins) qui pénètrent dans les cellules des tissus cancéreux, distribue la chimiothérapie à certaines cellules avant d’éliminer rapidement du corps les résidus du traitement. 

Le professeur Niv Papo de l’Institut national de biotechnologie de l’Université Ben Gourion du Néguev a donc mené ses recherches sur les chameaux, qu’il croise chaque jour sur la route de son laboratoire, à Beer Sheva. 

Les nanocorps ont été administrés contre le cancer de la prostate et se sont liés uniquement aux cellules cancéreuses, préservant ainsi les cellules saines, confirmant ainsi une action sélective et ciblée de la chimiothérapie et réduisant ses effets secondaires nombreux.

Une étude sur le cancer du sein est en cours et l’Institut national de biotechnologie de l’Université Ben Gourion du Neguev pourrait signer prochainement un accord commercial avec une société pharmaceutique américaine.