Ecologie : Que faire des masques usagés
Nouvel accessoire indispensable, le masque pose des questions de taille face aux enjeux environnementaux.
Ils sont actuellement confectionnés à partir de polypropylène, une matière thermoplastique non biodégradable, sont peu recyclables et non compostables.
Ils se dégradent par l’action des UV, l’oxydation dans un processus qui peut prendre des centaines d’années.
Jetés dans la rue, ils bouchent les canalisations, perturbent les systèmes d’assainissement des eaux usées.
Un chiffre préoccupant : sur 52 milliards de masques produits en 2020, 1,56 milliard finiront dans les océans – générant une pollution qui peut sérieusement endommager l’écosystème.
Leur recyclage, s’il était envisagé, serait complexe, coûteux et supposerait la mise en place d’un ramassage spécifique, comme pour les piles ou les batteries, avec précautions puisque d’après les données connues, le virus peut rester plusieurs jours sur la surface d’un masque.
Les solutions actuelles
- à l’initiative de chercheurs canadiens de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), de nouveaux masques seraient conçus en fibre de bois biodégradables.
- une start-up israélienne UBQ Materials travaille actuellement à la transformation des masques en un matériau d’origine biologique qui serait utilisé en substitut aux plastiques à base de pétrole utilisés dans la fabrication de milliers de produits (jouets, pièces de voiture…)