L’été est la saison préférée des champignons, encore plus quand l’air est humide. Limitez le risque et suivez les conseils !

On se rassure :

  • c’est gênant, mais pas grave
  • c’est une infection NON sexuellement transmissible
  • on ne l’attrape pas d’un coup. Le champignon responsable est connu de notre organisme (Candida albicans), il fait partie de notre flore vaginale mais sous l’influence de certains facteurs, le Candida se multiplie de façon anormale pour provoquer la mycose.

Les facteurs déclenchants :

Le stress, le port de sous-vêtements serrés ou occlusifs, la prise d’antibiotiques, les fluctuations hormonales comme la grossesse, une hygiène intime trop fréquente, le port d’un stérilet ou les protège-slips chez certaines femmes plus sensibles sont autant de facteurs déclenchants. Tous ces facteurs réduisent la quantité de lactobacilles: le Ph vaginal augmente et le Candida s’en donne à cœur joie pour se développer et donner irritations,  démangeaisons, pertes anormales rendant les rapports sexuels douloureux.

Quelques traitements naturels ?

On conseille une cure de probiotiques (souches de lactobacilles à avaler ou mieux, en capsules vaginales).

L’huile végétale de noix de coco est un antifongique naturel, le bicarbonate de soude (quelques cuillères à soupe diluées dans une bassine d’eau chaude) permet de soulager.

Le traitement des mycoses :

Après confirmation par prélèvement vaginal, le traitement antifongique sera adapté : crèmes, ovules, comprimés ; parfois les traitements seront dits « minute » donc en une seule dose, d’autres fois il sera nécessaire de traiter sur 3 à 7 jours, notamment en cas de récidive. 

Si elles sont fréquentes, on ajoutera un comprimé de fluconazole , voire sur du long terme (un comprimé par semaine, durant 3 à 6 semaines).

En cas de récidive également, et même si la mycose n’est pas une IST (Infection Sexuellement Transmissible), on peut être amené à traiter le partenaire (on suppose que la flore du pénis peut être également perturbée et les rapports peuvent favoriser les récidives).

Article écrit par Laurence NAHMANI CHARBIT