Une vie sexuelle active retrouvée mais un malaise et le doute…  certaines femmes se sentent moins désirées.

Pour une femme, rien de plus rassurant que de constater que son apparition en tenue sexy met son mari dans tous ses états. Mais avec le temps, l’érection masculine devient moins facile et moins durable.

Si les médicaments apportent des solutions artificielles, les femmes se sentent parfois coupables face aux effets secondaires de cette catégorie de médicaments. 

Elles se disent également moins désirées quand elles ne portent pas inconsciemment  l’anxiété de performance de leur mari.

L’homme doit-il le dire à sa femme ?

Nombreux sont ceux qui choisissent d’en parler par transparence et pour dissiper tout malentendu et conserver la complicité au cas où leur femme découvrirait des comprimés dans le tiroir de la table de nuit.

  • Pour dédramatiser : si monsieur a une ou des pannes sexuelles, ce n’est pas de la faute de sa femme : il est important de se renseigner sur les origines des troubles de l’érection : un problème vasculaire (artères bouchées chez les gros fumeurs par exemple), neurologique (notamment chez les diabétiques), psychologique (angoisse de performance, crainte du vieillissement) ou l’orée de la cinquantaine, la mécanique se rouille et les pannes qui apparaissent, touchant  un homme sur quatre.
  • Arrêter d’angoisser : non, le médicament ne rendra pas forcément monsieur plus cavaleur. Donc à moins de faire partie des femmes qui aiment bien qu’on les laisse « tranquille » ou qui prennent leurs quartiers d’hiver et s’habituent à l’absence de sexualité, inutile de paniquer. Chaque femme devra réfléchir aux raisons profondes que provoque le retour de la sexualité, parfois vécu comme un choc.
  • Considérer la pilule comme un « assistant ou une roue de secours» pour le couple, qui les accompagne en aidant l’homme à reprendre confiance, à se sentir de nouveau heureux et sûr de lui. Et en permettant à la femme d’être plus satisfaite et épanouie, c’est une association win-win.
  • Oublier le côté « manque de spontanéité » du médicament : Oui, il faut prendre le comprimé avant mais l’amour n’est pas obligatoire, il ne donne pas « l’envie d’avoir envie », c’est juste une option si l’envie est là !

Les limites ?

Le médicament n’est pas censé recoller les ménages mais seulement résoudre les troubles de l’érection.

On a du recul ? 

Après des dizaines d’année d’existence, ce médicament aura plutôt libéré les hommes, comme la  pilule a libéré les femmes en son temps.

Article écrit par Laurence NAHMANI-CHARBIT