« J’ai fait mon alya il y a 8 mois. Je suis venue de Paris où est restée toute ma famille. Je suis très heureuse d’être en Israël mais j’ai parfois des coups de blues. Et même si j’ai des copines ici, je sens que leur aide et leur conseil ne me suffisent pas, et je ne veux pas en parler à mes parents pour ne pas les inquiéter. J’ai pensé à aller voir un psy mais on me dit que le suivi dure très longtemps. Est-ce que c’est vrai ? »
Il existe plusieurs sortes de traitements psychologiques.
Lorsqu’il s’agit d’une psychanalyse, il est vrai que le suivi dure plusieurs années, mais il existe aussi de nombreuses psychothérapies dites brèves. Le nombre de séances nécessaire est très variable d’une personne à une autre, cela dépend notamment du vécu de chacun, de sa capacité à progresser, de l’âge du patient (par exemple chez les enfants c’est souvent plus rapide).
Chaque demande est singulière et le psychothérapeute sait s’adapter à la demande de son patient. Rien n’est imposé, les séances prennent fin lorsque le patient ne ressent plus le besoin de venir, lorsqu’il pense avoir réglé son ou ses problème(s), et cette décision est souvent prise communément.
De nombreux jeunes font leur alya sans leur famille, ils perdent leurs repères et ont besoin de conseils pour être rassurés, c’est aussi le cas de certains parents qui peuvent avoir besoin d’une guidance parentale.
Je vous conseille de faire une première séance durant laquelle vous pourrez exposer votre demande et vos craintes au thérapeute, et suite à avoir un peu plus de visibilité.
Karine BENISTI, Psychologue Clinicienne Psychothérapeute
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