Comment la combattre ?  On parle de résistance à l’amaigrissement lorsque, malgré une alimentation adaptée, la perte de poids est beaucoup plus lente que prévue.

Les raisons de ce ralentissement de l’amaigrissement peuvent être métaboliques et/ou psychologiques. 

Les causes métaboliques

Elles sont souvent les mêmes que celles qui ont favorisé la prise de poids. 3 systèmes biologiques sont principalement concernés : le système digestif, hormonal et respiratoire.

Le foie y occupe une place centrale. Il est le siège de processus métaboliques complexes et vitaux :

  • synthèse des protéines, 
  • métabolisme des graisses,
  • régulateur des hydrates de carbone, stockage du sucre sous forme de glycogène
  • formation et excrétion de la bile
  • détoxifiant des médicaments et d’autres substances exogènes.

La prise de médicaments, une infection virale récente ou ancienne peuvent entraîner des perturbations dans les fonctions métaboliques du foie, ce qui va ralentir la perte de poids. 

C’est le cas pour :

  • la formation de toxiques ( ou «poisons») provenant de l’interruption de la chaîne de dégradation des aliments (la formation d’alcool due à la prise de produits contenant du sucre pendant ou après les repas en est la cause principale) sont également responsables de la résistance à l’amaigrissement,
  • les intolérances alimentaires,
  • une hydratation insuffisante,
  • les perturbations de l’équilibre de la flore intestinale,
  • la diminution de la perméabilité intestinale,
  • les candidoses,
  • la présence de parasites ou/et vers un excès de métaux lourds,
  • une perméabilité excessive de la membrane intestinale
  • un pancréas qui  sécrète anormalement de l’insuline en «goutte à goutte» (ce qui fait pénétrer  les matières grasses) …

Afin d’évaluer les fonctions biologiques au niveau de chaque organe et de dépister les problèmes avant qu’ils ne se manifestent cliniquement, j’utilise des appareils quantiques.

Il est bien connu que la thyroïde joue un rôle clef dans l’amaigrissement et que l’hypothyroïdie peut même entraîner une prise de poids. Une autre cause résistance à l’amaigrissement est le stress. Par une réaction en chaîne, tout stress va entraîner la sécrétion de cortisol, hormone naturelle qui est sécrétée par l’organisme pour répondre à toute agression et qui intervient dans la régulation des sucres en augmentant la glycémie. Il intervient également dans le métabolisme des protéines avec risque de fonte musculaire et dans le métabolisme des graisses par une redistribution des dépôts graisseux et stockage accru au niveau de la face, du haut du dos et sur le ventre. Car une mauvaise oxygénation des tissus va entraîner une mauvaise carburation des nutriments.

Les causes psychologiques

Les causes psychologiques de résistance à l’amaigrissement ne sont surtout pas à négliger. 

Pour maigrir, la volonté est indispensable mais parfois elle ne suffit pas car la prise de poids peut être en rapport avec des problèmes psychologiques. 

Les troubles affectifs les plus souvent rencontrés sont les frustrations de toute sorte, le sentiment d’insécurité, la recherche permanente et toujours insatisfaite de l’amour. Souvent s’y associe un sentiment d’échec voire un rejet de soi.

Quelles sont les solutions ?

Un travail sur l’inconscient permettant de retirer des traumatismes, (parfois remontant à la période prénatale), et ainsi transformer  les images négatives, de l’inconscient, en images positives, ce qui permettra de modifier le comportement alimentaire.

Pour les cas les plus simples, j’utilise les Fleurs de Bach combinées à des techniques personnelles; sinon j’oriente vers des psychothérapeutes qui pratiquent la kinésiologie, la PNL, l’analyse transactionnelle…

Article écrit par Corinne SITBON