Pas nouveau, quand on est à plat, on mange n’importe quoi, histoire de recharger les batteries. 

Quelques trucs pour limiter la descente au frigo et grignoter intelligemment !

La fatigue, physique ou morale, dégrade notre capacité à faire des choix bénéfiques pour notre santé. Remarquons bien qu’on aura tendance à déraper en fin de matinée, en fin d’après-midi, aux heures de coup de pompe.

La preuve ? Dormir moins de 4 heures par nuit nous fait compenser en consommant jusqu’à 22% de calories en plus.

Comment limiter les dégâts quand la nuit a été courte ?

La technique du psychologue américain (Glenn Linvinston) : Ecrire et respirer

Se donner 5 petites minutes et s’éloigner des personnes, lieux et objets qui poussent à prendre des décisions. Respirez un bon coup et écrire ce dont vous avez envie, et indiquez le type d’aliment dont vous avez besoin, où vous l’obtiendriez et en quelle quantité vous en auriez besoin pour vous satisfaire. Respirez de nouveau.

Essayez de vous projeter vers l’avenir, environ une demi-heure après avoir mangé ce que vous désirez. Comment pensez-vous que vous allez vous sentir ? Votre estomac digère-t-il sans problèmes ? Votre estime de vous est-elle intacte ? Enfin, demandez-vous ce que vous pourriez manger qui changerait cette image future pour le mieux. Plus précisément, où l’obtiendriez-vous, combien en auriez-vous, et comment vous sentiriez-vous par la suite ? Respirez une dernière fois.

Prévenir les décisions alimentaires du lendemain de la nuit courte

Préparer les repas et collations à l’avance selon un plan élaboré pour ne pas y penser le jour de fatigue et ainsi ne pas céder aux mauvais aliments le lendemain lorsqu’on subira les symptômes de la fatigue.

Trouver une alternative à l’aliment « Doudou »

Cet aliment « réconfort » est celui vers lequel on s’oriente quand on est fatigué : souvent sucré (très sucré, même), ou salé (chips, fromage, charcuteries), on se console rarement avec des feuilles de laitue ou des quartiers de kiwi ! 

Ce type d’aliment fait écho à notre enfance, nos habitudes de famille,  notre ressenti fortement émotionnel. Il s’agira de s’en détourner en le contournant : vous savez qu’une journée de fatigue vous attend ? Prévoyez votre plan B : faire du sport, se caler un soin beauté, un verre entre copines.

Relax…

Les médecines alternatives, pilates, sophrologie, yoga, qi gong, méditation… sont autant de disciplines qui permettent de se relaxer et qui aident à gérer le stress et déjouer les pulsions alimentaires.

2 exercices de relaxation anti-grignotage

  1. Sophrologie : Commencez par 5 respirations profondes en gonflant le ventre à l’inspire et en le rentrant à l’expire. Contractez chaque partie du corps en remontant des doigts de pieds à la tête, puis relâchez lentement en effectuant le chemin inverse. Visualisez une image de légèreté.
  2. Cohérence cardiaque : Asseyez-vous confortablement, le dos bien droit, les mains posées sur les genoux. Comptez lentement jusqu’à 5 en inspirant, puis encore jusqu’à 5 en expirant. Répétez pendant 5 minutes. Pas si facile que ça mais des tutos sont à votre disposition sur les réseaux sociaux et sites.

Si on a craqué ?

Tant qu’à faire, savourez l’aliment sans l’engloutir, mâchez le lentement en vous concentrant sur les sensations qu’il procure. Essayer de réguler en allégeant le repas suivant, en se couchant sans diner (qui dort, dine) et surtout sans culpabiliser !

Article écrit par Laurence NAHMANI-CHARBIT  (certains extraits ont été réécrits d’après Santé Magazine)