Elle correspond à un dysfonctionnement du système nerveux central.  Des millions de personnes souffrent de cette maladie inconfortable, qui affecte les mains, les pieds, les aisselles et le visage. Le stress et la nervosité peuvent aggraver le problème (peur de parler en public, de serrer les mains…).

Les symptômes : Les mains toujours mouillées, les pieds qui glissent dans les chaussures, au point que le quotidien de la personne est affecté par ce problème. Un médecin pourra proposer des solutions adaptées : 

les séances d’ionophorèse (pour les mains et les pieds)

On plonge mains et pieds dans un récipient d’eau traversé par un courant électrique faible pendant 20 minutes pour réduire la production de sueur. Variante : on applique des éponges mouillées munies d’électrodes. Environ 10 séances chez le dermatologue avec entretien par la suite tous les 15 jours. Cette technique est contre-indiquée chez les porteurs de pacemaker.

les injections de toxine botulique (pour les aisselles)

Injecté dans les aisselles par un dermatologue, la toxine bloque le signal transmis aux glandes sudorales. Le traitement efficace mais onéreux pour 6 mois doit être également entretenu. Il peut engendrer quelques effets secondaires (hématome, fourmillements au point d’injection).

la sympathectomie thoracique pour hyperhidrose 

C’est une intervention chirurgicale qui permet de couper les petits nerfs qui déclenchent 

l’hypersudation des aisselles, du visage et des mains. Pour cela, on pratique de très courtes incisions dans le thorax. 

Cette opération, faite par voie endoscopique, réduit la transpiration dans la partie supérieure du corps. Toutefois, pour compenser ce phénomène, l’organisme peut se mettre à transpirer excessivement ailleurs (partie basse ou sur le dos). 

C’est pourquoi la sympathectomie est aussi réservée aux hypersudations sévères résistantes aux traitements locaux.

NOUVEAU

Les micro-ondes 

Les glandes sudoripares des aisselles sont détruites par des micro-ondes, le résultat est immédiat et irréversible ; la technique reste encore peu employée en France. Cerise sur le gâteau : les poils des aisselles disparaissent à 80% par la même occasion !

Qbrexza© 

Au nom imprononçable, ces lingettes vendues aux Etats Unis sont imprégnées de glycopyrronium (un anticholinergique local) ; on les  applique sous l’aisselle une fois par jour pour bloquer la production de sueur et le tour est joué !

Et aussi, quelques trucs :

Un déodorant le jour et un anti-transpirant le soir : 

  • Le déodorant neutralise l’odeur une fois émise, il est composé d’antibactériens et de capteurs d’odeurs et est adapté à la formation d’odeurs le jour en pleine activité.
    L’anti-transpirant s’oppose à la formation de sueur et sera plus efficace la nuit et appliqué sur des aisselles sèches lorsque les glandes sudoripares sont au repos. Il contient des sels d’aluminium ou dérivés et son emploi doit être limité, l’aluminium s’accumulerait dans le corps… 
  • En panne de déodorant, on applique du talc ou de l’argile en poudre qui va absorber les odeurs.
  • Jamais de déodorant alcoolisé au soleil (risque de tâches pigmentaires) ou après une épilation (sensation de brûlures assurées).
  • Pas de nylon ou de vêtements serrés qui favorisent l’émission de transpiration.
  • La bonne nouvelle…avec le temps, l’activité des glandes sudoripares ralentit, les hormones passant en mode « veille » puis « silencieux ». 

De quoi en transpirer de bonheur !