Nous avons fait notre alya depuis 9 ans ; je savais que ce jour arriverait. Ma fille ainée a déjà fait l’armée mais recevoir la convocation pour mon fils (même si c’est dans un an) me fait un tel choc que je ne dors plus.

Faire l’alya est quelque chose de difficile, il faut non seulement s’adapter  à une nouvelle vie, construire de nouveaux repères tout en gardant en tête que les enfants feront l’armée. 

Ce dernier point, étape importante de l’intégration des enfants est loin d’être facile car culturellement, ces enfants de Olims ne sont pas nés en Israël mais ont ce devoir d’armée qui génère parfois chez les parents un sentiment de culpabilité, puisqu’eux, parents, ne la feront pas.

En tant que maman, il est aussi important de faire un travail sur vous-même pour ne pas lui montrer que c’est dur pour vous, même si l’inquiétude est forcément majorée pour un fils.

Si votre enfant est motivé d’y aller, encouragez-le en lui montrant que vous êtes fier(s) de lui sans projeter vos peurs sur lui. 

N’oubliez pas que vous êtes en Israël depuis 9 ans, votre fils a passé davantage de temps en Israël qu’en France, il vit et pense avec des habitudes et ses codes de vrai israélien ! 

Karine BENISTI, Psychologue Clinicienne Psychothérapeute
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