La conduite est la même que pour une brûlure, on refroidit la zone en la mettant longtemps sous l’eau froide (si possible, 20 minutes au minimum pour empêcher la thermo-coagulation des protéines de la peau) ; on peut aussi appliquer des compresses froides.

La solution Huile essentielle (HE) de lavande, apaisante

Sur une petite zone : 2 ou 3 gouttes sur une petite surface à renouveler toutes les 15 minutes tant que l’inflammation est vive.

Sur une zone plus étendue : mélanger 10 gouttes d’HE dans une cuillère d’huile végétale et appliquer le mélange sur la zone jusqu’à apaisement.

Un petit truc : ajouter à un baume réparateur après soleil 60 gouttes d’HE de lavande, 30 gouttes d’HE de camomille et 10 gouttes d’HE de menthe poivrée, placer le gel au frais et appliquer plusieurs fois par jour sur la brûlure du soleil.

La solution « Plante », les fleurs de millepertuis, cicatrisantes

A préparer en avance. Faire macérer 500g de fleurs de millepertuis dans un litre d’huile d’olive pendant 3 semaines puis filtrer le mélange devenu rouge et appliquer le soir pour cicatriser plus facilement le coup de soleil.

La solution pharmaceutique : le bicarbonate de sodium, calme l’inflammation

Mélanger une cuillère à soupe de bicarbonate de sodium en poudre dans un demi litre d’eau et l’appliquer en compresses sur la brûlure en renouvelant l’application toutes les 10 minutes.

La solution alimentaire de nos grands-mères à éviter !

Le yaourt, la tomate, le concombre, la pomme de terre, le dentifrice…

Nos grands-mères privilégiaient leur utilisation : elles appliquaient ces aliments sortis du réfrigérateur et les laissaient agir sur la brûlure.

La sensation de fraicheur associée au lait (du yaourt), les lycopènes anti oxydants (pour la tomate), la richesse en eau (pour le concombre ou la courgette) et les cataplasmes de rondelles de pomme de terre étaient supposés calmer le feu de la brûlure.

On sait aujourd’hui qu’il faut éviter de les employer car ils peuvent entraîner une inflammation grave ou une infection.

À petite dose et aux bonnes heures, le soleil est bénéfique pour notre moral, avant 11h et après 17h donc aux heures où notre ombre est LONGUE.

Mais gardons à l’esprit que le bronzage est une réaction de défense de la peau face à l’agression (les radiations du soleil).

Nos grains de beauté sont les témoins de ces agressions répétées, remarquez bien que nous naissons sans grain de beauté !

Le coup de soleil est une BRÛLURE, de premier degré voire de deuxième degré (lorsqu’on voit une cloque).

Si cette brûlure survient chaque année, cela favorise le vieillissement de la peau voire le cancer : le mélanome ou cancer de la peau est en hausse inquiétante :  + 9% en 2 ans, sources Inca, Institut National du Cancer et sa survie est parmi les plus mauvaises car une fois détecté, il est déjà à un stade très avancé.

95% des mélanomes sont la conséquence de coups de soleil répétés pendant l’enfance et l’adolescence.

Les conseils de votre magazine

On peut recourir à la Biafine mais uniquement sur les brûlures sans cloques, dont on est sûr du caractère superficiel.

Eviter de sécher au soleil, l’effet loupe est garanti et le coup de soleil aussi !

Le système de défense des enfants est immature, pas de soleil avant 3 ans !

Jeter vos produits solaires en fin d’été, ne jamais les réutiliser, la chaleur altère les filtres qui sont inefficaces un an après !

Toujours désinfecter une zone brûlée avec un antiseptique (non alcoolisé !).

Ne jamais percer les cloques en cas d’apparition, précisent les professionnels de santé.

On consulte systématiquement en cas de : douleurs supérieures à 24h, fièvre, vomissements, malaise, maux de tête et si, dans les 4 à 6 semaines post-brûlure profonde, apparaissent des taches violettes et épaisses qui démangent.

Et dans tous les cas, une bonne cicatrisation dépend aussi d’une bonne alimentation. Pour reformer la peau, il faut consommer beaucoup de protéines.