Les anti-inflammatoires classiques s’attaquent au corps tout entier, provoquant au passage des effets secondaires (toxicité gastrique notamment).
Les thérapeutiques actuelles (à base d’anticorps notamment) ciblent les cellules immunitaires responsables de l’inflammation, les lymphocytes T (entre autres) ; or, pour traiter une inflammation moyenne, seuls 15 % des lymphocytes T sont concernés (même si les traitements actuels font circuler les anticorps dans tous les lymphocytes).
Un nouveau médicament israélien «guidé» à base de nanoparticules est dirigé de façon ciblée sur les récepteurs des cellules immunitaires (les lymphocytes T) où se situe l’inflammation pour les réguler, tout en préservant les cellules immunitaires saines.
En clair, le médicament va se lier aux cellules concernées par l’inflammation et ignorer les cellules saines qui ne déclenchent pas d’inflammation.
Les essais sur l’homme sont prévus d’ici deux ans.
Cette découverte pourrait s’appliquer à d’autres maladies inflammatoires, diverses maladies virales telles que le coronavirus voire dans certains cancers du sang.